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Pèlerinage en Terre Sainte 2013
5 mai 2013

Sur les traces de la vie publique de Jésus à Capharnaüm

Dimanche 5 mai 2013

Ce matin, nous partons à la découverte du lac de Tibériade et de ses alentours. Celui –ci est encore connu sous le nom de "mer de Galilée" (Mt 15, 29 ; Mc 7, 31).

Nous traversons tout d’abord la plaine qui s’étend entre les collines de Galilée. C’est le règne de la végétation méditerranéenne : pins, chênes verts, garrigue. Puis, sans transition ou presque, nous passons à une végétation subtropicale, liée au microclimat dont bénéficie cette région : manguiers, avocatiers, dattiers, citronniers, pamplemoussiers….

Soudain, le lac apparaît devant nos yeux, petite tache bleue dans la brume.

Au kibboutz de Guinossar, notre guide nous présente la maquette d’une barque en bois, chevillée de bois, fonctionnant à la rame et à la voile et datant du Ier siècle. Jésus a navigué sur une embarcation de ce genre.

C’est une embarcation du XXIe siècle cette fois qui nous conduit de Guinossar à Capharnaüm. Notre navigation se passe sans encombre. Aucune « tempête » en vue aujourd’hui sur ce lac d’eau douce, situé à 200 m au-dessous du niveau de la mer et traversé par le Jourdain.

Faune et flore enchanteresse s’offrent à nos yeux tandis que, dans le silence du lac, notre  cœur, à travers les évangiles (Luc 5, 1-11 – Matthieu 14) se tourne vers Jésus.

A l’arrivée à Capharnaüm, nous gagnons la synagogue. Celle que nous voyons aujourd’hui n’est pas celle du temps de Jésus. Néanmoins notre guide y évoque Jésus, ce maître, ce rabbin qui interprète la loi pour en tirer les conclusions pratiques, applicables à la vie de chaque jour. Quand celles-ci seront trop dures, certains le quitteront (Jean 6,66). Puis, le Père Pignel lit les textes de l’enseignement à la synagogue (Marc 1,16), de l’appel des douze et de la guérison du serviteur du centurion (Luc 7,  1-10)

Nous passons  alors « à la maison », nom donné par les évangélistes à la maison que possèdent ici les parents de Pierre et André. C’est là bien évidemment qu’a lieu la guérison de la belle-mère de Pierre (Mt 8, 14-17 – Mc 1, 29-34 – Lc 4, 38-41)  ou encore celle du paralytique (Marc   ).   

En quoi ces textes peuvent-il nous aider sur notre chemin de conversion ? En nous aidant à « redevenir des enfants qui accueillent  la Parole de Dieu et la mettent en pratique dans la confiance » explique le Père Pignel.

La messe célébrée dans la paix du lac est déjà emprunte des Béatitudes divines. Nous sommes tout prêts du rivage et lisons l'évangile de la multiplication des pains. Et comme à chaque messe, la prière universelle est constituée des intentions qui nous ont été confiées ou que nous portons nous-mêmes et nous sommes ainsi solidaires des toutes les situations humaines évoquées. Et le père Pignel a une intention particulière pour Giacomo qui fait sa première communion aujourd'hui.

 Après un déjeuner chez les Franciscaines qui nous servent du poisson, le vrai Saint-Pierre, nous méditons  les Béatitudes avec le père Albert sur le mont auquel elles ont donné leur nom, au souffle imprévisible de la brise ou plutôt de l’Esprit Saint (Matthieu 5,1-12).

Descente vers Tabgha où, à côté du site de la Multiplication des pains, se trouve une modeste église, dite église de la primauté de Pierre. Construite sur le rocher sur lequel Jésus a dressé la table lors d’une de ces apparitions de ressuscité, elle commémore aussi la confirmation de Pierre dans sa charge de pasteur suprême après la triple question « Pierre m’aimes-tu ? », (Jean dans le chapitre 21, 15-19).

 

Quelques instants de barbotage sur le rivage ; bien agréable par ces grosses chaleurs ! L’horizon s’est dégagé et nous apercevons enfin les rives de la Jordanie surplombant les eaux à l’Est ; la mer elle-même agitée par le vent a changé de couleurs depuis ce matin ; elle est d’un vert bleu changeant et nous réalisons à chaque instant un peu plus que nous avons sous les yeux les paysages que le Christ a contemplé avant nous.

 

A suivre…

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Commentaires
F
Mille mercis de nous faire partager votre parcours et d'y joindre quelques photos qui nous font véritablement rêver. Je pense bien à vous et plus particulièrement à ma tante Rolande GAUTHIER, ains que Juliette ete sa petite famille. Je vous embrasse. Frédérique.
O
Quel plaisir de lire le recit quotidien de votre pèlerinage! Nous avons l'impression d'être avec vous! Bises Ombeline
C
Merci de nous faire vivre ce pèlerinage au jour le jour. Cela donne envie d'y être En union de prière. Céline
Pèlerinage en Terre Sainte 2013
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